1er conseil de l’INSPE : frustrant

Le conseil de l’inspe s’est réuni le mardi 27 février 2024, pour la première fois depuis le renouvèlement des élu-es et la nomination de Nathalie Magneron comme directrice. L’ordre du jour était léger et formel : présenter l’inspe aux nommé-es extérieur-es, établir le fonctionnement du conseil et élire un 28e membre. Le candidat proposé par la FSU, Joël Laillier, a été élu avec 15 voix pour et 2 abstentions. Bravo à lui !

La présence exceptionnelle du président Eric Blond et du recteur Gilles Halbout nous permettait d’espérer avancer sur des points actuellement problématiques : la réforme annoncée de la formation des enseignant-es et le recouvrement des primes des enseignant-es en sous-service. Sur ces deux points, nous souhaitions soumettre des motions au vote du conseil.

Sur le premier point, le recteur ne pouvait nous transmettre aucune information à ce stade. Il a néanmoins laissé planer l’idée que la formation des professeurs des écoles pourrait être exclue du cadre universitaire, indiquant « l’inspe est – et je le dis avec force, j’espère qu’il le restera – une composante universitaire ».

Sur le deuxième point, le président de l’université d’Orléans a confirmé que 34 collègues avaient reçu un courrier annonçant le recouvrement, dont 28 à l’INSPE. Nous avons expliqué que ça prouvait bien qu’il s’agissait largement de causes structurelles : les réformes multiples que nous subissons rendent les services imprévisibles ; l’an dernier par exemple, la formation des PES 100% n’a été stabilisée qu’en cours d’année et des heures prévues en septembre n’ont finalement jamais eu lieu. Dans ces conditions, qui voudra prendre le risque de prendre des cours dans la maquette qu’on nous demandera d’improviser pour l’an prochain quand la réforme sera confirmée ?

A notre grand regret, l’échange en conseil avec le président n’a pas permis d’avancer. Il nous a simplement appris, et c’est une bonne nouvelle, qu’il proposerait à un prochain Conseil d’Administration une délibération d’annulation du recouvrement de la prime de 16 des 34 collègues. Le Snesup redit sa disponibilité pour accompagner les collègues qui restent concernés par le recouvrement.

Enfin, nous regrettons vivement qu’il ait été impossible de soumettre au conseil de l’inspe nos motions. Il faudra rapidement que le conseil fonctionne avec davantage de prérogatives pour justifier le temps et l’énergie mobilisés à y contribuer.

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