Après de nombreuses relances, le service des ressources humaines de l’Université d’Orléans a enfin rappelé à toutes les composantes comment prendre en compte les jours de grève des enseignant·es :
Dans le cadre d’une absence pour jour de grève, l’enseignant en grève se voit retirer 1/30ème de son salaire.
Note d’information sur le traitements des absences du personnel enseignant de février 2024
Les heures planifiées dans ADE ne sont pas à retirer, elles restent donc comptabilisées comme du service fait. Un code « ANR » est attribué en commentaires dans ADE sur les heures de l’enseignant en grève afin de faciliter le déplacement de ces heures si l’enseignant souhaite les rattraper. En effet, ces heures ne peuvent être comptabilisées deux fois.
Le Snesup-FSU rappelle que si les cours sont « rattrapés », c’est-à-dire déplacés, par la grèviste, il n’y a en réalité pas eu grève et il n’y a aucune raison de retirer 1/30ème au salaire. Les grévistes n’ont donc pas à rattraper leur cours
Si l’établissement souhaite compenser les heures perdues pour les étudiant·es, ce qui serait une attente légitime des étudiant·es, c’est à l’employeur de trouver un·e enseignant·e disponible et d’ajouter ces heures dans son service ou en heures complémentaires.
La note précise aussi le traitement des congés maladies et enfant malade : dans le premier cas, les cours prévus sont comptabilisés comme fait dans le service, alors qu’en cas de congé enfant malade, ils sont reportés (et donc déplacés dans ADE).
Plus d’information sur le site national sur le régime des congés et des absences.
